Suite à décision de la DIRECCTE d’Île-de-France de mettre en demeure la direction de FedEx pour qu’elle prenne toutes les mesures afin de protéger les salarié-e-s sur son hub de Roissy-CDG et qu’elle fasse cesser la situation dangereuse dans laquelle ils travaillent, les entreprises de travail temporaire Adecco et Start People ont décidé, de nouveau, de suspendre leur collaboration avec FedEx. La direction de CRIT, ne communiquant plus avec la CGT, n’a pas fait connaître ses intentions.
FedEx et ces trois entreprises d’intérim auront fait prendre des risques considérables à leurs salariés une semaine de plus, en plein pic épidémique en Île-de-France, faisant passer leurs profits avant la santé des travailleurs, de leurs familles et celle de la population francilienne. Pour la CGT INTÉRIM, c’est une faute morale inexcusable.
La CGT INTÉRIM avait raison de ne pas croire la direction de FedEx
Les manquements graves de dispositifs sanitaires constatés par l’inspection du travail, chez FedEx Roissy-CDG prouvent que la CGT INTÉRIM faisait une évaluation très juste des dangers encourus par les salarié-e-s travaillant sur ce site et de la situation devenue ingérable sur un plan sanitaire dans une région durement frappée par l’épidémie.
Quand la CGT Intérim s’implique avec autant de force sur un sujet aussi grave que l’épidémie du Covid-19, c’est qu’elle détient tous les éléments objectifs pour le faire.
La CGT INTÉRIM demande aux entreprises de travail temporaire d’exiger de leurs clients des conditions de travail et de sécurité optimales avant la délégation de salarié-e-s intérimaires dans leurs entreprises.
La CGT INTERIM demande aux entreprises de travail temporaire de vérifier, sur site, que les déclarations des clients correspondent à la réalité des conditions de travail et de sécurité.
La CGT INTÉRIM exige que tous les salarié-e-s intérimaires, contaminés au Covid-19 ou mis en confinement soient considérés comme victimes d’accidents du travail.
LA CGT INTÉRIM exige que tous les salarié-e-s intérimaires ayant été en mission depuis le 1er janvier 2020, soient assurés du maintien de leur dernier salaire de mission à 100 % jusqu’à la fin de l’épidémie et des mesures de confinement, et ce, quelles que soient la durée et la nature de leurs contrats de mission.
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